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Photo du rédacteurVictor Madelaine

À l'aide

Dernière mise à jour : 13 mai 2019



Quand ma femme Isabelle m'a motivé à passer mes niveaux de plongées en 2014 et m'a emmené avec elle découvrir les fonds marins et ses habitants, je m'attendais à nager dans des aquariums immenses. Plongées après plongées, j'écoutais, inculte, les échanges enjoués sur les espèces rencontrées dont je n'ai toujours pas mémorisé les noms. Depuis, j'en ai vu des espèces vivantes dans les océans jusqu'à l'autre bout du monde. Converser au sujet de la conservation des espèces, du corail et de la pollution humaine est devenu le langage courant des amateurs de nature comme si nous en avions appris les règles de conjugaison dans le Bescherelle de l'écologie.

Longtemps j'ai gardé pour moi ma déception devant la pauvreté de la vie sous-marine que j'imaginais abondante comme ce qu'on nous montre habituellement dans les documentaires à la télé . Que dire des centaines heures de navigation parfois bredouilles pour trouver un souffle de dauphin, d'orque ou de baleine?


Que penser alors de ces mouvements Vegan qui dénoncent la maltraitance animale et le pillage des océans jusqu'à l'extermination en masse de ses populations ?

Dois-je arrêter de manger un bon poisson ou une bonne viande pour participer à la lutte contre ces holocaustes animaliers?

Je me vois mal manger du Tofu et du Soja toute ma vie qui probablement ont aussi leur impact écologique sur terre.

Comment se fait-il que les citoyens soient plus concernés que ceux qui ont le pouvoir de changer cette destruction de masse?

Alors, oui je l'avoue, j'ai toujours été étonné de voir un plongeur qui s'extasie devant une patate de corail à moitié vivante ou d'un requin solitaire qui fait le spectacle des palanquées parce que tout devient de plus en plus rare. Pourquoi faut-il voyager au bout du monde pour espérer voir avec un peu de chance une espèce qui peuplait toutes les mers du globe 20 ans auparavant?


Je ne serai jamais un expert des animaux marins, mais même ignare j’ai bien vécu cette sensation que les eaux étaient dépeuplées et que les belles rencontres se méritaient. Il se peut qu'un jour je dise à de jeunes enfants:

"Moi, j'ai connu ces animaux de mon vivant"

Ces derniers temps, le matraquage sur le pillage et la pollution de notre planète a un effet de culpabilisation sur les citoyens innocents que nous sommes. On nous dit de consommer pour le bien de l’emploi et on nous tape sur les doigts en nous expliquant qu'on pollue et qu'on participe au plus grand massacre jamais connu.

À l'aide.

53 vues2 commentaires

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2 Comments


alexyne.bourhane20
Oct 20, 2019

Bravo !

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alexyne.bourhane20
Oct 20, 2019

Cette photo est tellement captivante

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