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Photo du rédacteurVictor Madelaine

1 jour à Miami




La sciatique ne me lâche pas. Moi qui espérait un peu de répit depuis une semaine. Les anti-inflammatoires ont calmé la hernie discale mais les Doliprane 1000 ne font plus effet sur le nerf sciatique.

Dans 4 jours, nous serons au large des Bahamas avec les dauphins tachetés dans l’océan Atlantique tropical après une brève visite de Miami.

Faut-il souffrir à ce point pour mériter un tel privilège?

La solution est de vite se faire prescrire un antalgique plus efficace avant notre départ.

Chaque préparation de voyage demande plus de concentration sur le matériel sous-marin à emporter et de soin à l’envelopper à l’aide des caleçons, chaussettes, film bulle et mousse. Lors du précédent voyage en Egypte, les verres de mon masque de plongée protégé dans sa housse ont explosé dans la valise. Le caisson, les flashs, les hublots, les adaptateurs, les câbles, les joints participent aux ⅔ du poids de la valise. Les vêtements sont économisés au maximum. Plus facile quand il s’agit d’une croisière en mer. Le sac photo est notre unique bagage à main. Il faut là aussi faire un choix sur les optiques à emporter. Cette fois-ci, le téléobjectif et le trépied resteront à Paris. Feront partie de la fête le 14mm f/2.8, le 20 f/1.8, le 50 f/2.8 macro et le 90 f/2.8 macro.

30° sur Miami. Nous logeons au Riviera Suite sur la 20ème à South Beach. Une journée et demi c'est court pour visiter.

Crevés, nous décidons malgré tout de faire un tour du quartier pour se changer les idées après 9h00 de vol sans écran de cinéma sur Air Europa.

Nous sommes jeudi soir et il est environ 21h30. Difficile de faire semblant en apercevant les filles apprêtées pour sortir. Les jeunes femmes rivalisent d’assurance qu'elles soient petites, grandes, minces ou grosses en arborant des tenues qui piquent les yeux. Impossible de voir ça à Paris. Le ballet des petits culs moulés sur talons et des poitrines affriolantes s'harmonise plutôt bien avec les bolides de luxe, Lamborghini, Ferrari, Corvette ou Bentley. Bienvenue à Miami, la scène de la superficialité. J'ai l'air d'un plouc dans ce spectacle de rue mais ma richesse, c'est l'amour qui me tient la main.

La seule activité planifiée est un tour des Everglades ou la “River of Grass” le lendemain matin de notre arrivée. Petit passage chez Avis pour récupérer notre petite citadine équipée d’un GPS pour s'y rendre plus facilement. L'agent check Isabelle du poing et nous propose une Ford Mustang cabriolet pour le même prix car elle vient d'arriver et que le parking est complet. Trop galère pour ramener une citadine du fond du parking et l'équiper d'un GPS. Isabelle est autant apeurée qu'excitée mais la Ford Mustang est aussi répandue à Miami que la Clio en France.

Les Everglades sont l'un des plus grands bassins d'eau douce ou marécages au monde. Connus pour ses nombreux alligators, il faut peu de temps pour se rendre compte de la richesse de ce biome. Les nombreux insectes attirent les batraciens et les oiseaux mais notre guide insiste sur la prolifération des pythons importés qu'il n'a aucun scrupule à rouler dessus si l'un d'entre d'eux venait à traverser la route.

Une ballade le lendemain matin, nous offre une vision beaucoup plus agréable notamment sur Ocean Boulevard avec ses sportifs et les brunchs matinaux. Miami est une ville photogénique grâce à sa lumière et son architecture Art Deco. Nous y reviendrons probablement lors d'un prochain voyage pour aller photographier les lamantins.

En attendant les photos de dauphins dans les Bahamas voici les photos de Miami...

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