Je viens de développer mes dernières photographies prises dans une zone ferroviaire enclavée entre la rue de Charenton, le Boulevard Poniatowski et l'Avenue des Terroirs de France tout proche de la Porte de Bercy.
Entré au culot sans que le gardien me demande quoi que ce soit, probablement à cause de sa conversation enjouée au téléphone, je me suis retrouvé dans une zone industrielle donnant accès à des voies abandonnées (la Petite Ceinture?), le sourire grand jusqu'au oreilles devant ce décor improbable et photogénique.
Trop beau pour être vrai, je m'attends à être apostrophé et invité à quitter les lieux au plus vite. Je tente de ne pas trop me presser pour éviter de gâcher les rares photographies que je serai amener à faire avant de me faire virer.
Ce ne sera finalement qu'en rejoignant la sortie une heure plus tard qu'un autre gardien surpris de me voir tranquillement en train de poser mon pied photo m'expliquera que je suis sur un site privé appartenant à la SNCF et que je ne peux y pénétrer sans autorisation et encore moins y faire des photos. J'obtempère sur un air faussement naïf en pensant à la trentaine d'images stockées dans la carte mémoire.
Mais ma satisfaction est ternie ce soir après avoir la confirmation que mon nouvel objectif 35 mm Samyang ne tient pas ses promesses en terme de piqué comparé à sont frère de 20 mm. Affichées à 100% sur l'écran, les photos paraissent troubles, les textes fins sont quasi illisibles comme si il y avait eu un flou de bougé. Je suis déçu.
Mon 20 mm a encore de longues heures lumineuses devant lui.
Lien vers l'album Paris.