Faute de preuve de l'existence de Dieu, l'homme a pris sa place en s'octroyant le droit de vie ou de mort sur tout ce qui vit sur notre planète, faune, flore et même ses semblables.
Ce qui lui permet également de se poser en tant que fervent défenseur de la nature et de la vie sauvage: bourreau et rédempteur à la fois.
La vie animale se raréfie à un niveau jamais atteint. Se vantera-t-on un jour devant nos petits enfants d'avoir déjà vu cet animal éteint de notre vivant en leur lisant un conte ? Les parcs animaliers finiront-ils par changer leur nom en "muséum animalier"?
Il existe encore quelques rares îlots de refuge où les photographes comme nous, se ruent pour tenter de ramener un trophée sur les réseaux sociaux sociaux.
Les locaux de ces terroirs paradisiaques sont les gardiens des lieux depuis plusieurs générations. Leur cordon ombilical avec la nature n'a jamais été définitivement sectionné.
Savoir nommer les choses du vivant, végétal ou animal, c'est s'ouvrir un monde de curiosité et d'émerveillement. Qui sait aujourd'hui nommer les insectes de nos sous-bois, les essences de plantes, d'arbres, les espèces oiseaux qui peuplent notre ciel, ou ces animaux sauvages qui fuient notre présence ? Ce sont ceux qui n'ont pas quitté leur campagne pour la ville, ceux qui savent conter les merveilles qui les entourent aux amis urbains qui viennent leur rendre visite le temps d'un week-end. Le citadin qui tait son ignorance devant une biche au loi ou un daim ou un chevreuil... à ton avis ? Il est loin je vois pas bien...
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